Un peu de lèche vitrine ...[Pv : Abigaïl]

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Le lèche vitrine, une discipline que toute les filles adorent, même les vampires, pour notre charmante Rosalie, c'était l'une des activités qu'elle préférait, dès qu'elle s'ennuyait elle allait faire exploser sa carte de crédit dans les boutiques de Port Angeles ! Heureusement pour elle, la famille Cullen était loin d'avoir des problèmes financiers, au contraire ils étaient sans doute l'une des familles les plus riches de l'état de Washington !

De bon matin, ou carrément au beau milieu de la nuit, tout dépend comment on voit les choses, Rosalie avait eu une envie demesurée d'allez s'acheter quelques petits trucs, seul soucis, à 4 heures du matin, les boutiques étaient rarement ouvertes ! Elle traina donc dans la villa pendant plusieurs heures, la maison était deserte, les autres était soit occupés, soit partis chasser, Rosalie commençait à regretter de n'être pas partie chasser avec Emmett, elle y était allé très peu de temps auparavant, elle avait donc jugé inutile d'y retourner, cependant quand on ne dors pas la nuit, l'ennuie est vite venu !

Les heures défilèrent, pendant lesquels la "jeune" fille cherchait qu'est-ce qu'elle allait porter, une fois les vêtements choisit, elle pris un bain juste pour passer le temps, ensuite elle se fit belle, un peu inutile parce même décoiffée, vêtue d'un sac poubelle elle aurait été belle. Ceci fait il était 6 heures, plus que 4 petites heures environs à attendre ! La jolie blonde attrapa donc n'importe quel livre qui lui tombait entre les mains et entrepris de le lire dans son intégralité, il ne lui fallut que deux heures, elle soupira jetta un regard sur la pendule cette dernière indiquait seulement 8 heures, un nouveau soupire, passons au zapping, Rosalie alluma la télé et chercha un programme interessant cependant il n'y avait rien a une heure pareille à la télé. Dernière occupation qui lui traversa la tête : aller laver la carrosserie déjà impécable de sa coupée rouge. Cette fois ça lui pris un peu plus d'une heure, la voiture brillait et il était bientôt 10 heure, Rosalie eu enfin un sourire satisfait, elle attrapa son sac à main et partit vers Port Angeles, au volant de sa voiture.

Elle se força à ne pas trop appuyer sur l'accélérateur pour être sûre que les magasins seraient tous ouvert quand elle arriverait à destination, c'est sur le dernier coup de 10 heures qu'elle y arriva, une fois garée sur le parking d'un grand centre commercial, elle entra dans les boutiques, sourire aux lèvres. Elle commença à regarder les vêtements, à en essayer quelques uns et très vite elle sortit du premier magasin avec plusieurs sacs dans les mains. Elle s'apprêta à se rendre dans une bijouterie, quand soudain, alors qu'elle ne regardait pas où elle allait elle fonça dans quelqu'un, choc n'y ayant même pas pour effet de lui faire lâcher ses sac, elle se dit qu'elle avait du faire mal à ce pauvre type dans qui elle avait foncé, cependant quand elle regarda la personne en question elle vit Abigaïl Montignac, un vampire tout comme elle, mais aussi la personne qu'elle detestait le plus dans cette ville.

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S'il y a bien quelque chose que j'adore faire, c'est bien de magasiner. C'est un goût qui m'est resté de ma vie humaine. J'ai dû me passer de ce loisir durant les premières années de ma nouvelle vie. À l'époque, je ne pouvais tout simplement pas me contrôler. Je me souviens encore des expressions horrifiées de mes six victimes humaines... Ce souvenir hante encore mes pensées, et si je pouvais rêver, je ne rêverais que de cela. À cause de cela, bien entendu, je ne pouvais pas me mêler à eux pour aller faire les boutiques, c'était impensable. Eaton et Angela allaient donc m'acheter des vêtements en ville dont je me plaignais presque tout le temps. Lorsque je repris contact avec le monde humain, je fus émerveillée de constater que acheter était devenu le mot d'ordre sur toutes les lèvres. Je découvris les paradis du magasinage lors de voyages aux destinations telles que New York et Milan. Eaton me reprochait souvent mon incapacité à reconnaître la valeur de l'argent. Mais à quoi bon, si on en a des tonnes et des tonnes? Je n'écoutais jamais ces conseils que je trouvais idiots. Au contraire, j'allais faire du lèche-vitrine à toutes les semaines et ne portais presque jamais la même chose deux fois. J'y allais souvent accompagnée de Alice, maintenant que nous étions à Forks. Avant, c'était Leïa ou Angela qui venaient avec moi.

Cette journée-là cependant, j'y allais seule. J'avais couru toute la nuit dans les bois afin de me délier un peu les jambes. Je m'étais dangereusement approchée du territoire Quileute ou j'espérais apercevoir des loups-garous. Je n'en eut pas la chance, mais je les entendit. Ils savaient que j'étais non loin, aux limites du bien et du mal. Je ne voulais pas attirer d'ennuis à Carlisle, aussi, je rebroussai chemin. J'attrapai un jeune cerf en route et m'y abreuvai avidement. De retour à la maison Montignac, je changeai de vêtements, les miens étant tout déchirés à cause de la course à travers les arbres. De tous les endroits où nous avions habité, l'un de mes préférés était Forks. J'adorais la végétation luxuriante de ces bois, l'humidité et la lueur émeraude qui en émanait. Cependant, les "petits gens" des petits villages comme celui-ci sont vraiment ennuyants. Mis à par la nature, il n'y avais rien avoir par ici, et certainement pas de magasins pour étancher ma soif de dépenser.

Après m'être changée, je sautai au volant de ma Lamborghini bleu ciel. J'ADORAIS cette voiture. J'en prenais soin comme d'un enfant, la dorlotait et la nettoyait sans cesse. Elle pouvait atteindre des vitesses enviables. J'eus du mal à résister à la tentation d'accélérer et d'augmenter la vitesse au maximum, mais je restai sage. J'arrivai à Port Angeles en très peu de temps. Je ne perdis pas de temps et entrai dans un de mes magasins préférés que je dévalisai sans retenue. Sérieusement, j'ai du flair pour les beaux morceaux. Je les essayai tous et pris même ceux qui ne me faisaient pas trop. Je savais que je pourrais les ajuster pour qu'ils se portent à merveille sur ma silhouette parfaite. Je sortis de la boutique et en fis quelques autres. J'allai porter mes sacs à ma voiture pour ne pas me faire suspecter d'avoir des pouvoirs magiques... hihi... et continuai mon magasinage. Je fouillais dans mon sac à main, distraite, quand une odeur familière vint à mes narines. Ce fut trop tard car je heurtai de plein fouet celle qui la portait.

C'était Rosalie, avec sa beauté à couper le souffle. La première fois que je l'avais vue, elle m'avait séduite par sa longue crinière blonde et ses traits divins. Mais en apprenant à la connaître, ma première impression disparut rapidement. Cette chérie était jalouse de la relation fraternelle que j'entretenais avec son copain Emmet. J'avoue que Emmet est mon genre d'homme. Grand, fort et sexy... Mais jamais au grand jamais je n'ai essayé de le voler à Rose. Lorsque j'ai compris qu'ils étaient ensemble, j'ai rebroussé chemin pour ne pas embrouiller nos deux familles. De toute façon, comme un plus un égale deux, Rosalie et Emmet son inséparables. C'est une évidence. La pauvre était beaucoup trop possessive. Je n'aimais pas beaucoup sa façon d'agir, et je sentais qu'elle me détestait. Je ne la cherchais pas trop, car je n'avais pas envie de me battre avec elle. Envisager une amitié, cependant, était presque impossible.

-Rosalie... C'est une... joie... de te voir ici.

Je me forçai à sourire, même si je me savais peu convaincante.