Pourquoi s'inquiéter ? [Pv Abby']

Pourquoi s'inquiéter ? [Pv Abby'] Ashi6vs6

Il était 5h du matin et Alice était près de sa fenêtre à regarder à l'extérieur, seule. Pourquoi ? Jasper était parti chasser avec Carlisle, Emmet et Rosalie qui avait une rage à extérioriser. La nouvelle, Bella si Alice se souvenait bien, était arrivée la veille et disons que la réaction de leur frère Edward avait réussit à donner des envies de tuer à la blondinette. Mais bon, elle avait une bonne escorte, Jasper pouvait la calmer facilement grâce à son pouvoir, très pratique, Emmet et Carlisle pouvait la résonner et l'aider à se calmer aussi, ce qui était vraiment nécessaire dans la situation présente. Edward était parti, sans un mot et sans avertir personne, pour s'éloigner de la nouvelle qui avait un sang qui avait une trop bonne odeur pour qu'il puisse réussir à se contrôler, malgré tous ses efforts. Cependant, l'escorte de Rosalie était tout aussi nerveuse qu'elle, ils s'inquiétaient de savoir ce qu'Ed' allait faire.

Esmée, quant à elle, devait être en train de lire un autre de ses romans pour passer le temps. Disons que Rosalie n'était pas la seule à avoir les nerfs à vifs. Sa mère avait un certain don pour toujours s'inquiéter pour tout et rien, quand les évènements concernent sa famille, du moins. Bref, tout le monde était sur les nerfs, sauf Alice. La jeune femme avait eu une vision du retour de son frère, qui serait, selon ses calculs, la semaine d'après. La compagne de Jasper avait fait le message au reste de sa famille, mais ils restaient tout de même septiques. Les visions de la jeune femme pouvait changer avec les décisions des gens et prévoir les réactions des gens et leurs mouvements devenaient plus complexe. Cependant, le petit lutin de la famille connaissait assez bien son frère pour savoir qu'il n'était pas du genre à faire des bêtises.

Mais bon, la jeune femme s'éloigna de sa fenêtre pour descendre au premier étage rejoindre sa mère adoptive et s'asseoir un peu avec elle, sans parler. Les deux femmes s'entendaient très bien, même dans le silence qui n'était pas pesant. Juste à regarder le visage d'Esmée, Alice voyait très bien qu'elle était inquiète pour son mari et ses enfants qui étaient presque tous partis. Alice regarda donc sa mère avec un sourire réconfortant avant de prendre la parole.

-Tout va bien aller Esmée, tu vas voir.

-J'imagine que tu as raison...mais c'est dans ma nature, on ne sait jamais ce qui peut arriver...

-Moi je sais ce qui peut arriver...tout va bien aller tu vas voir.

Alice regarda sa mère recommencer sa lecture et replongea dans ses pensées. C'est le problème des vampires. Ils ne peuvent pas dormir pour se distraire ou passer le temps. Ils sont donc obligés de passer le plus clair de leur temps à penser à tout et à rien. La jeune femme regardait le soleil se lever à travers le mur du salon qui était tout en verre. C'était très beau et même après des dizaines d'années à le regarder se lever, elle le trouvait toujours aussi beau. C'était comme avec Jasper. Cela faisait environ cinquante ans qu'ils étaient ensemble et n'étaient toujours pas fatigués de se voir. Comment être fatigué de voir une personne aussi merveilleuse que le beau blond qui était le compagnon de vie d'Alice. Du moins, la jeune femme n'en avait aucune idée et ne voulait pas le savoir. Elle savait très bien qu'elle allait rester pour le restant de ses jours avec lui et cela lui suffisait.

En parlant de lui justement, il était en train de revenir, en tête de file, avec son père, son frère et sa soeur. La brunette sauta sur ses pieds, un grand sourire sur les lèvres et regarda sa mère avec des yeux pétillants.

-Je t'avais dit que tout irait bien. Quant à Edward, il va très bien se débrouiller tout seul. Ce n'est pas la première fois qu'il part.

La jeune femme partit en direction de son mari et, quand elle fut à sa hauteur, le serra dans ses bras. Il n'était parti que depuis la veille aux alentours de 17h, mais il lui avait manqué. Mais bon, les deux tourtereaux passèrent le reste de leur matin ensemble à discuter tranquillement main dans la main, laissant Emmet le soin de calmer sa femme et Esmée parler de ses inquiétudes à Carlisle. Cependant, ils durent un peu couper sur la discussion quand ce fut l'heure de partir à l'école. C'était une autre journée avec des cours qu'ils avaient déjà tous faits des dizaines de fois, mais ils se devaient de le faire quand même.

Ils partirent donc dans la voiture de Rosalie et passèrent la première moitié de journée à écouter des informations qui étaient déjà dans leur tête depuis longtemps. Pui, ce fut l'heure du dîner. Du moins, l'heure où les humains mangent. Bref, Alice se dirigea vers la cafétéria et prit un plateau de nourriture qui allait finir sa vie dans une poubelle pas très loin. L'odeur du fromage qui accompagnait la lasagne qui avait dans son assiette la dégoûtait. La brunette ne comprenait pas comment les humains faisaient pour manger ça. De plus, ce n'était pas très beau à regarder. Mais bon, tant pis, il fallait qu'ils fassent semblant d'être normaux et pour ça, il fallait faire semblant de manger.

La jeune femme se dirigea donc vers sa table habituelle et vit que son amie Abigaïl y était déjà installée. Cependant, Aby ne l'avait pas vraiment remarqué. La jeune femme fixait Isabella, la nouvelle, en fronçant les sourcils. Alice soupira et le va les yeux au ciel tout en marchant avec sa démarche dansante habituelle. Alice prit place aux côtés de son amie et prit la parole.

-Tu savait que froncer les sourcils peut donner des rides ? Tu devrais arrêter de la regarder comme ça la pauvre, elle ne t'a rien fait.

Invité

C'était ma première journée officielle à l'école. Ah oui, je dis officielle car j'étais déjà venue. Durant la nuit, vous savez... Le matériel de sécurité de cette horrible école datait de plusieurs années, et fonctionnait très mal. Je me suis tenue à distance des caméras, question de me familiariser avec les lieux avant d'y entrer. J'ai été bouche bée devant le pathétisme des petits établissements. Tout cela correspondait bien à Forks... Arrivées depuis quelques jours, ma famille et moi avions fait le tour de la petite bourgade. J'avoue que j'étais très malheureuse. Cette ville semblait être des plus ennuyantes, sans éclat, avec des gens étroits de la pensée. Le genre de petit village d'où on voulait s'enfuir dès la fin de notre scolarité. J'avais dû me rappeler à plusieurs reprises que je faisais ça, que j'avais tant insisté à venir ici pour Alice, pour me rapprocher d'elle et de tous les Cullen. Nous allions certainement mieux nous fondre dans la foule, puisque nous pouvions passer pour une famille normale, sans couples. Angela et Eaton ont été mordus plus vieux qu'Esmée et Carlisle, pouvant passer pour nos parents. Même si aucun de nous les enfants se ressemblaient beaucoup, les humains, naïfs, croyaient en notre histoire.

Bon, des fois je m'embrouille... je disais donc que c'était mon premier jour à l'école de Forks. J'avais pris mon temps ce matin pour me préparer. Mes cheveux avaient beau se placer comme un chien-chien docile depuis ma transformation, je décidai de les coiffer d'avantage en y ajoutant une passe. Sur celle-ci reposait une belle fleur blanche. Je revêtis des vêtement que je trouvais simple, chauds, puisque les humains sont supposés avoir froid en hiver. J'étais très élégante je devais avouer. De quoi faire tourner la tête de tous les garçons aux hormones dans le plafond. Comme je ne regrette pas ma puberté... En tout cas. Je dois avouer encore une fois quelque chose. J'aime éblouir les simples humains, les intimider au point où ils me fichent la paix. Me faire désirer. Comprenez-moi, je suis seule depuis longtemps. Les humains sont trop ordinaires pour moi. Ils ne font que m'intéresser par leurs personnalités diverses et extravagantes, pour certains. Mis à part cela... Jamais je ne pourrais envisager de tomber amoureuse de l'un d'eux. De toute façon, les hommes se ratatinent, un peu dégoûtant.

Je m'assis dans ma Lamborghini bleu ciel, quoi de plus éblouissant? Eaton me lança un regard désapprobateur en me voyant dans ma voiture flambant neuve. Je perçus son regard à travers la fenêtre. Je haussai les épaules d'un air coupable, mais il se démontrait insistant.

-Abby, je ne suis que professeur, tu sais.

Je laissai tomber, sachant bien sûr qu'il avait raison. De toute façon j'avais l'éternité pour paraître avec ma petite voiture coquette. Je conduis jusqu'à l'école en quelques minutes. Tout comme Edward, j'avais tendance à avoir la pédale lourde... Trait vampirique j'imagine. J'entrai dans l'établissement en traversant le parking bondé d'élèves, et j'eus l'effet escompté. Tous les mecs présents se retournèrent sur mon passage et je les entendis murmurer des commentaires au sujet de mon "joli petit derrière". Cela me fit sourire. Je me tournai vers un de celui qui avait dit ça et lui fis un clin d'oeil dont il rêverait des jours durant.

Durant mes deux premiers cours, histoire et anglais, je fus couverte par les regards de tous les élèves de ma classe. Je ne leur portais pas trop attention, pas plus qu'au professeur. En fait, j'observai Eaton donner son cours, se présenter, ainsi que me présenter, puisque j'étais nouvelle. Il était très talentueux, et je sentais les adolescents boutonneux autour de moi se détendre en le voyant aussi cool et blagueur. Eaton ne m'avait jamais enseigné, ce serait donc une première. Les cours passèrent rapidement, je m'occupai à observer les jeunes, et à essayer de deviner leurs émotions.

Le dîner finit par arriver. J'allai m'asseoir avec les Cullen, enfin, à leur table, puisque j'étais la première. Je devais m'être trop dépêchée. En effet, la cafétéria était quasi déserte. Un jeunot de quinze ou seize ans me regardait d'un air béat à l'autre bout de la salle. Je ris dans ma barbe. Les élèves envahirent peu à peu la salle. J'entendis un nom qui attira aussitôt mon attention. Bella. Je me retournai vivement en l'entendant et la vis arriver. Mon frère, ma soeur et les Cullen vinrent me rejoindre. Je regardais toujours la bande de fille, et finis par repérer celle qui portait ce nom. J'avais bien sûr entendu parler d'elle, et de ce qui arrivait à Edward. Je me demandai sérieusement ce qu'il lui trouvait. Son odeur était délicieuse, mais pas extraordinaire. Elle devait vraiment l'être pour lui. Je la trouvais assez jolie pour une humaine. Elle se retournait souvent vers notre table. Alice finit par me faire remarquer que ce n'était pas très poli.

-Ben voyons, je suis experte en conservation, tu devrais le savoir.

Je fis une pause en jetant un dernier regard à Bella.

-Je me demande juste ce que Edward trouve à cette fille. Elle n'a franchement rien de spécial. Je suis cependant vraiment désolée de ce qui lui arrive.

Maintenant assise près de son amie, Alice regarda les membres de sa famille arriver les uns après les autres. La brunette leur sourit avec enthousiasme, comme à son habitude, et prit la main de Jasper quand ce dernier vint s'asseoir près d'elle, comme à son habitude. C'était assez évident, les Cullen avait leur routine habituelle à respecter pour ne pas trop se faire remarquer, ce qui était assez difficile à cause de leurs conditions de vie. Ne pas se présenter en cours lors des rares jours où le soleil était présent, prendre leur plateau de repas à chaque midi même s'ils ne mangeaient rien et leur vie familiale était, disons, légèrement différente des familles habituelles. Pour commencer, généralement les parents d'une famille d'adolescents sont plus âgés que ce que paraissait Carlisle et Esmée. Par la suite, les enfants des familles normales ne formaient pas de couple. Donc, ces détails n'aidaient pas vraiment les jeunes vampires à se fondre dans la masse, cependant, leur fausse attitude de gens qui ne s'intéressent pas aux autres fonctionnait très bien pour éloigner les regards gênants.

Mais bon, malgré le fait qu'Alice devait respecter certaines règles, elle se faisait à son état. La jeune femme aurait aimé pouvoir discuter avec les autres jeunes et pouvoir avoir, peut-être, des amis parmi eux, mais elle ne le faisait pas. La jeune femme ne voulait pas compliquer la tâche à sa famille ainsi qu'à Jasper qui avait un peu moins de faciliter à se contrôler. La brunette essayait de faciliter le plus la situation de sa douce et tendre moitié et était prête à s'éloigner des gens pour ça. Mais bon, au moins, la brunette se disait qu'elle avait des amis près d'elle en dehors de sa famillel; les Montignac.

Justement, ces derniers, Leïa, Joshua et Abigaïl étaient maintenant tous assit avec eux, à la table habituelle des Cullen. C'était leur première journée de cours à Forks et étaient les nouveaux sujets de conversations, en même temps que l'autre nouvelle, Isabella. Abigaïl venait tout juste de se tourner quelques secondes pour réponde à son commentaire en blaguant et jeta un dernier regard à la brunette banale avant de retourner son attention sur Alice. En répondant à la dernière partie de son commentaire. Franchement, connaissant très bien son amie de longue date, Alice se doutait bien de ce qu'elle pensait de la nouvelle. « Elle va venir tout gâcher ce que vous avez fait depuis tant d'années.... » La brunette s'attendait à ce genre de commentaires de la part de sa copine, mais sourit en entendant la réflection d'Abby'.

-Je le sais très bien....je suis plutôt bonne moi aussi si tu veux vraiment en parler. Je suis même meilleure que toi si on se fit à la date.

La brunette sourit à son amie, lui fit un clin d'oeil malicieux et se serra un peu plus sur son mari, se sentant mieux ainsi. Disons que son Jasper était beaucoup plus confortable que les simples chaises où ils étaient tous installés. Mais bon, la jeune femme sourit tendrement au beau blond avant de se retourner vers son amie qui se posait des questions. La jeune Cullen réfléchit quelques instants avant de se lancer en réponse. La brunette ne voulait pas dire de fausses informations, mais elle se doutait bien de ce qui se passait chez son frère. Ce fut donc avec un peu d'hésitation qu'Alice prit la parole.

-Eh bien, si ce que Carlisle dit est vrai, le sang de la nouvelle a une odeur bien particulière qui est beaucoup plus intense pour Ed' que pour nous. Chaque personne sent les odeurs différemment des autres, C'est pourquoi nous n'avons pas réagi j'imagine.

La jeune femme haussa les épaules, aucunement inquiète pour les évènements à venir. Alice faisait confiance à son frère et était certaine qu'il n'arriverait rien à Ed' ni à Isabella. La brunette jouait avec un morceau de pain, qu'elle ne mangerait pas, en le coupant en morceau avec ses doigts, et réfléchissait à ce qu'Abby' venait de lui dire et une question lui vint à l'esprit à propos d'un détail. La jeune femme se redressa un peu, en tenant toujours la main de son beau blond, et prit la parole à nouveau.

-Tu es désolé pour elle ou pour Ed' ? Elle ne comprend même pas ce qui arrive.

Soudain, Jasper prit la parole d'un ton calme et posé et resserrant un peu sa main autour de celle de sa compagne de vie.

- Elle est sur les nerfs et se demande sûrement pourquoi il est parti. Elle est un peu frustrée, même plus qu'un peu, en pensant probablement que c'est à cause d'elle. Mais, elle croit seulement que c'est parce qu'il ne l'aime juste pas. La pauvre, si elle savait...si Ed' revient, il va devoir l'ignorer complètement.

Alice regarda son mari en souriant et se retourna avec un air décidé vers Abby'

-Je ne crois pas. Premièrement, il va revenir, c'est certain, je l'ai vu. Ensuite, je suis certaine qu'ils peuvent quand même rester près sans qu'il ne lui saute dessus. Tu ne crois pas Abby' ?

Invité

Je restai silencieuse un long moment, ne répondant même pas à Alice, ne trouvant rien à dire. Tout cela me dépassait. J'aimais beaucoup Edward, et son attitude moins humaine que nous tous me fascinait assez. Il était malheureux, et cela paraissait. Tout comme moi, il espérait trouver l'amour de sa vie, et de vivre une passion comme celle d'Alice et Jasper. J'observai un moment leurs mains entrelacées et les enviai pour la énième fois. Eddy les avait sous les yeux tous les jours, mais il avait en plus Emmet et Rosalie et Carlisle et Esmée. Il était le seul célibataire chez lui, et devait en souffrir énormément. Mais était-il désespéré au point de s'enticher d'une humaine? Ou était-ce seulement une attirance pour son sang qui l'avait éloigné? Je redoutais un peu des deux. Je ne comprenais vraiment pas. Je regardai Bella et eut soudainement pitié pour elle. Elle ne savait même pas ce qui se passait. D'après moi, elle finirait sûrement vidée de son sang. Si son sang "chantait" vraiment pour le vampire aux cheveux cuivrés, elle n'avait que très peu de chances de s'en sortir. Et si jamais dans l'optique où ils réussissaient à avoir une relation amoureuse, cela ne pourrait pas durer. Isabella vieillirait et Edward non. À moins qu'il ne la transforme. Je me dis alors que Carlisle ne laisserait probablement pas cela passer.

Je pensai à mes parents, et à leur mariage forcé. Cela ne les avait pas empêcher de s'aimer à la folie. Je m'ennuyais beaucoup d'eux, contrairement à la plupart des vampires. Mon père, celui que pris comme tel toute ma vie humaine, me manquait terriblement. À l'heure qu'il était, j'aurais dû être déjà morte depuis plusieurs années, avoir eut des enfants, un mari aimant. Je regrettais un peu ma vie de vampire, parfois. Mais cela valait bien des regards admirateurs de tous les garçons de la salle, non? Je soupirai.

Je revins de ma profonde réfléxion et regardai ma meilleure amie. Je la trouvais trop optimiste, mais elle avait le don de lire l'avenir, même si ses visions pouvaient changer. Je devais la croire, mais une partie de moi-même s'inquiétait gravement. J'éprouvais une étrange sympatie pour cette humaine. Elle semblait vraiment différente des autres, et puis je la comprenais. Elle était tout aussi nouvelle que moi dans cette école.

-Je suis désolée pour les deux en fait. Elle, parce qu'elle risque gros. Lui, parce qu'elle pourrait détruire bien des années de travail. Je ne veux pas être pessimiste, mais si Ed' veut que ça fonctionne, il va falloir qu'il travaille dur. Tout cela m'inquiète, mais je vais le soutenir et l'aider dans son choix... S'il prend le mauvais je saurai essayer de l'en dissuader.

Alice était toujours confortablement appuyée sur son mari et souriait paisiblement, confiante. La « jeune » fille savait très bien que son frère n'allait pas faire de mal à la nouvelle. Elle le sentait. De plus, Edward avait une force intérieure très forte, il pouvait très bien accomplir tout ce qu'il voulait s'il y mettait des efforts. Rester avec une humaine pouvait être très difficile, mais s'il le voulait, il pourrait rester avec elle. «L'amour fait des miracles ! » Alice pensait à sa propre histoire. Comment sa rencontre avec Jasper l'avait changé. Le fait qu'elle ait passé beaucoup de temps seule et sans repère avait fait d'Alice une vraie sauvage. Elle tuait n'importe où quand elle avait faim, c'est-à-dire beaucoup trop souvent. Quand elle a eu la vision de Jasper dans ce fameux restaurant, elle s'était rendu compte qu'elle pouvait faire mieux. Ce fameux jour, Jasper avait commencé à faire son éducation. comment se comporter devant les humains, quand et où ils devaient chasser. Toutes les informations nécessaires pour qu'Alice devienne un bon vampire sont venues de son Jasper chérie.

Le couple se complétait parfaitement. Alice avait sorti Jasper du brouillard et ce dernier avait aidé sa bien aimée à sortir du trou où elle était. La sensation de savoir que quelqu'un tient à soit est incroyable et doit être vécue. Le pauvre Edward n'avait jamais trouvé chaussure à son pied, et il ne la cherchait pas vraiment non plus. Il était convaincu qu'il pouvait vivre seul toute sa vie sans problème. Malheureusement pour lui, ça lui est tombé sur le visage comme une brique sur la tête d'un humain. Pour l'instant, il n'y avait pas vraiment d'amour dans l'air, rien de cela. Mais la vision d'Alice, elle, en montrait. Pour l'instant, Edward n'avait que pour seule envie de vider la pauvre fille de son sang et elle, elle ne voulait que comprendre pourquoi pendant ce fameux cours de biologie, son compagnon de table avait semblé vouloir lui tordre le cou.

Alice, elle, avait Jasper près d'elle tout le temps et se sentait légère comme une plus à longueur de journée. Son frère était vraiment dans une situation différente et elle espérait qu'il allait être capable de la contourner. La brunette avait l'intention d'aider son frère et de le soutenir dans ce qu'il allait décider, mais avant, il devait revenir à la maison et faire face à ce qui l'attendait. La jeune fille jeta un coup d'oeil à son amoureux en souriant et en lui caressant la main tendrement, puis reporta son attention sur son amie qui était en face d'elle. Cette dernière aussi n'avait pas trouvé de moitié, comme son frère et sa soeur d'ailleurs. Peut-être qu'elle était aussi un peu jalouse d'Ed qui sait ? Plusieurs idées passaient dans la tête d'Alice et finit par arrêter de penser à tout ça pour écouter Abby'.

En entendant ce qu'elle disait, la brunette sourit malicieusement. C'était exactement le genre de réponse à laquelle elle s'attendait de sa part. En plus, Abigaïl avait raison. La nouvelle risquait gros en ne sachant pas ce qu'était Edward. En plus, si ça tournait mal, les Cullen n'auraient d'autres choix que de quitter la ville. Cependant, le lutin savait parfaitement que son frère était capable de se forcer pour se rapprocher d'elle s'il le voulait. Alice prit donc la parole, toujours appuyée sur son mari et en lui tenant la main tendrement.

-C'est certain, elle risque gros et Ed' aussi, et c'est de ma faute d'ailleurs...mais il est parfaitement capable de se contrôler. Il est fort et il se sous-estime en pensant qu'il pourrait la tuer. Il est rester assis à côté d'elle pendant un cours entier sans lui sauter à la gorge. C'est déjà une bonne preuve non ? Il est conscient de ce qu'il fait, on devrait lui faire plus confiance.

Quand Alice avait dit que c'était de sa faute, Jasper s'était redressé et lui avait embrassé le dessus de la tête et avait attendu qu'elle termine de parler pour dire rapidement:

-Ce n'est pas parce qu'Ed t'a dit sur le coup de la colère que c'était de ta faute que tu dois le croire sur parole Alice. Ce n'est aucunement de ta faute et tu le sais très bien ma chérie.

-Je ne suis pas trop convaincue, mais si tu le dis il doit y avoir un fond de vérité en quelque part chéri.

Alice avait sourit tendrement à son mari et lui avait embrassé la main tout aussi tendrement avant de reprendre la parole en regardant la jeune Montignac qui était près d'elle.

-Je suis contente que tu le soutiennes Aby'...il va en avoir de besoin je crois. Mais je suis certaine qu'il est en train de peser le pour et le contre de cette situation en quelque part. Il va prendre la bonne décision..j'en suis certaine.

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